Le 10/03/2014
Le ciel s'étire,
bleu pur, blanchâtre.
Verticalité citadine,
les façades réfléchissent
des brins de soleil épars.
Impact. Éblouissement.
Évaporation dans l'air,
le temps...
Sentiers pavés,
ville endormie,
passants éphémères.
Un fêtard ensommeillé d'alcool
partage,
fenêtre ouverte
sur place vide,
les sons s'évaporent.
Les cafés somnolent,
les cafetiers émergent.
Accumulation de détails
Un quotidien, ici.
La mouvance de l'horloge
égrène deux coups,
au zénith.
Au creux de la ville,
à pas feutrés,
la balancelle du square
s'agite.
La vie est là.
C'est l'illusion du premier.
Le premier de l'année.
