création

"Square story"

Le 13/03/2014

We are back again we back again. This time. I got a story..story. Storytelling. 

Square story, c'est la capture d'écran de petits bouts de vie d'un square en plein coeur de Bordeaux. Les rares espaces verts conservés, enfermés dans des grilles, sont de véritables pépites qui vivent et donnent le rythme des habitants sur un quartier. Ces squares sont le témoignage d'humains qui, vivant entassés dans des lieux bétonnés, sont toujours à la recherche d'un lopin de terre, de vert, de respiration...tour à tour ce square vit des événements, des moments avec une disparité de visiteurs de tous âges. 

J'ai saisi des petites choses pendant 2 ans, la fenêtre sur cour, j'ai été surprise, émue, agaçée, en colère, joyeuse, bidonnée, patiente, attentive. Voici de façon chronologique ce parcours en images.

J'aime imaginer des scénettes, une suite à chaque photo, l'histoire que les gens se trament, les joyeuseries ou les catastrophes possibles...d'où certains commentaires ou intitulés que je vous laisse le soin de déceler...ou pas... Pour contribuer à étoffer l'histoire, n'hésitez pas à apposer vos commentaires pour chaque pellicule photo ;-) et laissez votre imagination faire !

Si vous voulez, en visionnant le diaporama de square story, ouvrez le lien ci-dessous, et laissez-vous porter en musique...
Bonne balade onirique...

http://www.deezer.com/album/115254
http://www.deezer.com/fr/album/5994459

"Loubok"- inspiré de l'art populaire russe- biblio/ Russie

Le 12/03/2014

 "Loubok"
Archétype et Idéaux esthétiques de l'art populaire russe
"croyances, rites et magie"

1,50m long, 2013.

  

Oeuvre au sol, dessin à la céramique encollé sur un support en toile de jute apprêtée puis placé sur une plaque de bois léger.

C'est un personnage qui permet aux lecteurs d'imaginer, de chercher, de voyager à travers les différents aspects (pas tous traités), de l'art populaire russe, comme l'engouement pour la majolique, l'émail et l'argile coloré dans les manufactures de céramique du pays, l'icône et ses représentations, la symbolique de la poupée russe ("matriochka" ou "poupée gigogne"). 

Liens pour découvrir :

La découverte de l'art russe en France, 1879-1914 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/slave_0080-2557_1999_num_71_2_6602

http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/lart-russe-dans-la-seconde-moitie-du-xixe-siecle-en-quete-didentite-4234.html?S&tx_ttnews[backPid]=649&cHash=3ecaaf16eb&print=1&no_cache=1&

art russe ; http://www.artrusse.ca/

majolique : http://www.artrusse.ca/gjel.htm

Loubok : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loubok

Création collective Archivage & Polar

Le 09/03/2014

Installation & scénographie plasticienne, réalisée pour l'association "Chahuts" en amont du festival en 2012. In situ- pour et dans le Marché des Douves- 4 rue des Douves- Bordeaux
projet de création "Traces   in   situ"- ateliers de créations en scénographie « archivage & polar » visant à la réalisation d'une installation plastique interactive dans le marché des Douves, quartier st Michel (Bordeaux).
Avec des jeunes adultes en stage de la Maison de la Promotion Sociale.
Les livres-hérisson passés au scanner
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CONTEXTE :
L'art contextuel vu comme une mise en valeur de la réalité brute, relié aux choses de tous les jours. L'événement se produit dans l'instant et en relation étroite avec le contexte.
Une mise en rapport direct de l’œuvre et de la réalité sans intermédiaire. L’œuvre s'insère dans le tissu du monde concret confronté aux conditions matérielles.
C'est la question du rapport à l'œuvre d'art et du statut du spectateur comme l'exprime Claire Moulène, critique d'art, notamment dans L'art Contemporain et le Lien Social, publié en 2006 et dans une conférence dans le cadre de l'exposition Bigminis, Fétiches de crise au CAPC.
La proximité et le toucher de l'œuvre dans les musées publics ont disparu vers le XVIIIe siècle, sont apparues les œuvres exposées à plus grande échelle et en rayant le côté intimiste du rapport à l'œuvre, exposées et » protégées » ou délimitée dans l'espace. Au XXe siècle et aujourd'hui, retisser le lien entre l'œuvre et le spectateur au travers de création d'espaces restreints ou dans le rapport au face à face doit reprendre sa place. Dans le marché des Douves,  une histoire, une mémoire : à travers l'habillage autour du Polar, décliner une installation qui y apporte des touches et des sensations, des émotions. Cette proposition n'a pas pour volonté de prétendre à maîtriser les mouvements artistiques proposés mais plutôt de donner lieu à créer ensemble, dans une démarche d'art modeste.
APPROCHES, RENDU ESTHETIQUE :
polémique > jouer avec les signes publics, signalétique, panneaux...
Mettre en scène des postures incohérentes. Les vers : ezenias, cerveaux, synapses...en détournant les objets, les monticules, dépôts de preuves et d'indices archéologiques.
La notion de coprésence me semble bien adaptée à cet état d'esprit. Comme cité par Paul Ardenne, critique d'art, dans l'Art contextuel notamment, ou Esthétique relationnelle de Nicolas Bourriaud, c'est inviter le public à participer à l'action qui fait œuvre. Ce qui résulte de l'action commune, coopérative, n'est pas tant l’œuvre qu'une prise de conscience de la méthode qui peut associer d'autres gens pour une action à venir...la co-présence.
L'artiste descend dans la rue, dans un espace, dans un bureau, se glisse dans le paysage. Physiquement pour le travailler, le modifier.
DEMARCHE :
Il y a un lieu à aménager, un espace à habiller. Les personnes du groupe participent à une création collective.
La réalisation des ateliers en amont permet de créer ensemble, de laisser l'imaginaire envahir les personnes, de s'imprégner de l'espace. Les éléments réalisés et collectés vont habiller le temps d'une semaine un espace dans son contexte, ils seront les éléments visibles de la scénographie mis en lien.
Durant cette semaine, des espaces d'archivage* seront proposés aux « visiteurs » qui pourront y apporter leurs preuves et relayés par les personnes ayant participé en amont qui seront pour l'occasion de façon ludique des conservateurs d'archives.
La mise en place de cette création permet aux personnes de se mettre dans la peau un instant d'un personnage de polar. Susciter aussi l'envie d'aller voir le polar métropolitain proposé sur Chahuts. Permettre aux personnes d’interagir dans le lieu, pas seulement consommer une expo. Laisser le visiteur effleurer et ressentir des sensations et des émotions dans une ambiance polar en découvrant les formes d'archivages possibles.
*3 façons d'archiver :
- la phonothèque (machine à archiver, écoute au casque de morceaux de polar).
- la collection de musée : têtes profil de suspects & éléments de preuves disséminés sur l'espace au sol/
radiographies exposées de membres : radios crochets.
- le dépôt d'archives organiquement constitué : indices, pistes, toiles roulées au mur, fiches plantées dans un résidu de fouilles archéologiques.
 
Durant la semaine l'installation ouverte au public a été accompagnée d'un p'tit déj' polar avec l'association Biblio dont deux des membres passionnés de polar ont présenté des lectures possibles notamment du polar dans la littérature italienne.
 
Pour illustrer la 4ème forme d'archivage non déclinée sur l'installation in situ, je compte réaliser un "dossier de cette installation" façon catalogue raisonné. Prévu en version papier + un numérique en ligne/ pour donner l'archive à la mémoire de quartier. + une série si possible en petit format version ludique à vendre en fonction des perspectives du projet.